Le retour de Baba Mezroug sous le ciel d'Alger

posté le 01-11-2010 à 14:51:02

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l'énorme canon Algerien Baba Merzoug المدفع الأسطورة بابا مرزوق

<dd>l'énorme canon Algerien Baba Merzoug المدفع الأسطورة بابا مرزوق</dd><dt></dt><dd>
Pour le Retour l'énorme canon Algerien Baba Merzoug.
On peut être pour ou contre sa restitution. Cette pièce d'artillerie fait partie d'un patrimoine commun qui a aussi bien sa place à l'arsenal de Brest que sur une grande place de la capitale Algérienne. Il est vrai que de ce côté sud de la méditerranée, ce magnifique trésor en bronze retrouverait sa véritable place. Napoléon avait pris la fameuse statue d'Apollon qui se trouvait sur la porte de Brandebourg à Berlin, elle fut restituée à l'Allemagne ultérieurement. L'art et la culture étant universelle, nous ne pourrons que nous réjouir de voir "Baba Marzoug" retourner au pays et sceller un peu plus les liens d'amitié entre les deux peuples. Ceci étant un point de vue très personnel, nous ouvrons nos colonnes à ceux qui pourraient penser le contraire (lire moins)
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<dd>Il était une fois sur les remparts de l’Amirauté d’Alger, un redoutable canon baptisé, « Baba Merzoug », qui tenait le rôle de patriarche parmi les autres pièces d’artillerie. Son poids, pas moins de douze tonnes, soutenait une puissance de feu si dévastatrice qu’elle tint en respect, durant plusieurs décennies, toutes les flottes ennemies s’aventurant dans la baie d’El Djezaïr.


C’est précisément la grandeur mythique de ce canon légendaire, que Mohammed Benamar Zerhouni, auteur bien connu par ses études et recherches sur le patrimoine poétique populaire algérien, a choisi d’évoquer dans un poème superbe, aux allures anecdotiques et pédagogiques à la fois. Ce canon, pris comme trophée de guerre après la conquête de 1830, a été rebaptisé par le colonisateur, « la consulaire ». Il se trouve aujourd’hui en France, dressé sur une place de la ville de Brest. L’amiral Charles Bazoche (1784-1853), ayant pris part à l’expédition contre Alger en 1830, a eu la charge de le transporter en France, ainsi que des caisses provenant du trésor confisqué à Alger : quatre tonnes d’or et vingt-cinq tonnes d’argent, selon certains historiens.

Mohammed Zerhouni, en poète, mais surtout en Algérien racé, a voulu, dans son poème, porter un double message. D’abord attirer l’attention aussi bien des responsables de l’Etat algérien que de ses concitoyens sur la nécessité d’agir sérieusement pour le retour au pays de cette pièce de musée. Sinon, s’interroge Zerhouni, à quoi serviraient les recommandations de l’Unesco portant sur le respect et la préservation des biens culturels de tous les peuples de la terre ? Ensuite inciter, lecteurs comme chercheurs algériens, à s’intéresser davantage aux choses du patrimoine et surtout à cette poésie populaire composée durant les derniers siècles, en ce sens que celle-ci demeure un élément essentiel qui a préservé l’identité de l’Algérien à un moment où il avait tant besoin d’une boussole pour traverser le désert où la colonisation l’avait relégué.

Si les autres canons de l’Amirauté d’Alger ont eu la malchance d’avoir été fondus, du temps de la colonisation pour en faire une statue équestre en hommage au Duc d’Orléans, Baba Merzoug, lui, est intact et il a hâte de rentrer chez lui. A signaler que le poème de Zerhouni a été brillamment mis en musique et interprété par le grand chanteur populaire Abdelkader Chercheme. De son côté, Ahmed Bouziane, poète au verbe flamboyant, a aussitôt répondu à l’appel de Zerhouni, en gratifiant ses lecteurs et ses auditeurs d’une belle composition poétique épique où il a retracé, avec brio, l’histoire de Baba Merzoug et celle d’El Djezaïr.</dd><dd></dd><dd>

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