Un chébec
Le chébec à 3 mâts et voiles latines a été utilisé pendant des siècles en Méditerranée en tant que navire marchand du fait de sa vitesse et de son faible tirant d'eau.
Les corsaires et les pirates méditerranéens en firent leur vaisseau de prédilection pour des attaques soudaines contre des navires marchands plus lourdement chargés.
Avec ses 14 canons placés bas dans les flancs, le chébec perçait sa proie juste quelques centimètres au-dessus de la ligne de flottaison rendant impossible toute tentative de fuite. Six couleuvrines étaient montées le long du pont de poupe pour l'action rapprochée ou en cas de mutinerie de l'équipage. Des avirons étaient utilisés lorsque le vent n'arrivait pas à donner la haute main au chébec pendant l'attaque d'autres vaisseaux ou bien pour fuir les autorités.
Gravure hollandaise du XVII ème
En représailles au bombardement d'Alger par les Français, les piraytes attachent le consul de France Jean Levacher à la bouche d'un canon.
Le supplicié est le vicaire apostolique Jean Le Vacher est projeté sur le navire-amiral de Duquesne le 26 juillet 1683.
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Le climat (officiel) tendu entre les deux pays ne facilite pas le rapprochement entre une algérie qui se cherche et une France confrontée à un problème islamique de plus en plus encombrant. Tous les efforts accomplis jusqu'à ce jour risquent d'être vains si les états ne se décident pas rapîdement à envisager d'autres solutions qu'encourager un communitarisme dangereux qui risque de déclancher de part et d'autre, de plus en plus de réactions racistes. Nous n'avons qu'à lire les appels pressants à la croisade qui circulent sur le net pour redouter qu'un avenir très proche risque de nous rapeller certains épisodes vécus où les bons, comme d'habitude, paieront pour les mauvais.
Rendre le canon à l'Algérie serait un geste d'amitié qui en retour en exigerait un autre. Pourquoi pas la réhabilitation du monument aux morts d'Alger qui sous cette chappe de béton rend ce quartier sinistre. En devenant depuis la nuit des temps, le monument aux morts de toutes les victimes de l'Algérie, ce magnifique monument réhabilité deviendrait le symbole de la grande réconciliation franco-algérienne. Pourquoi pas ?
La grande nation Algérienne ne possède t elle pas un homme d'état capable de grandes choses. Riche de ses peuples, de ses élites, de ses ressources, ce magnifique pays devrait surprendre et avec la fierté que nous lui connaissons, devrait se permettre de donner des leçons à cette ancienne puissance qui n'a jamais su, depuis toujours gérer ses relations avec "sa colonie".
Doit on rendre le canon à l'Algérie ? Le voir trôner en plein forum ou sur la place du cheval ? Le voir enrichir le patrimoine historique de l'Algérie en restant un peu celui de l'histoire de France ? Finalement c'est un peu demander à tout algérien s'il souhaiterait reposer dans sa terre natale ou être à la longue oublié dans une autre terre, hostile et froide ?
Pour moi, sans aucun doute, ce sera un OUI, "franc et massif"...excusez l'expression !
HENRI BAPCERES
1. chpez le 13-08-2011 à 15:48:06 (site)
bjrs je suis d'Alger et je vois des canons Ottomans chaque foi que je vais au port d'Alger, ils son enfuit dans le béton des quais du port la bouche vers le bas, c'est l'oeuvre des colonisateurs Français au début de l'invasion en 1830... et le gouvernement Algérien a ce jour n'a rien fait pour le sortir et rendre leur dignité a ceux qui on euvrer pour la liberté de ce pays avec ces armes la.
aussi n’oublions pas les canons qui sont exposés sur l'esplanade des invalides a Paris à même le sol, sur lesquels est gravée en arab l'origine (El DJAZAYER "Algérie") et l'année de leur construction presque tous datent du 12eme siècle... et le gouvernement Algérien ne fait rien, la ministre de la culture est occupée a organiser des soirée et des concert en ramenant des chanteurs et chanteuses Égyptiens pour des millions de dinars.
donc au fait de mon point de vu, je ne suis pas d'accord pour rapatrié ce canon... du moin pas en ce moment...
Un site à ne pas manquer pour sa richesse de documents.
http://www.alger-roi.net/Alger/amiraute/textes/ouvrages_centre_alger35.htm
Levacher Jean, missionnaire français né en 1619, mort à Alger en 1683 lors du bombardement de la ville par Duquesne.
Il nous raconte ce besoin d’écrire ce livre : «Baba Merzoug tenait un rôle de patriarche parmi les autres pièces d’artillerie. Son poids, pas moins de douze tonnes, soutenait une puissance de feu si dévastatrice qu’elle tint en respect, durant plusieurs décennies, toutes les flottes ennemies s’aventurant dans la baie d’Alger». Notons que ce canon est considéré comme l’arme lourde la plus puissante du monde puisque sa longueur de sept mètres n’a jamais été atteinte.
A titre d’exemple, le canon le plus connu a été la grosse Bertha, un canon sextrêmement puissant de la seconde guerre mondiale qui ne dépassait pas cinq mètres.
Il ajoutera : «Ce canon fait partie intégrante de notre histoire. Il a été fabriqué en 1542, il a fallu attendre la première guerre mondiale pour que les allemands fabriquent un canon géant, qui ne mesurait que 5 mètres.
Pris en 1830 par l’amiral baron Duperré, le canon est expédié à Brest et dressé à son emplacement actuel le 27 juillet 1833». C’est précisément sur la grandeur mythique de ce canon légendaire, que notre historien a écrit un livre dans lequel il veut attirer l’attention aussi bien des responsables de l’Etat algérien que de ses concitoyens sur la nécessité d’agir sérieusement pour le retour au pays de cette pièce de musée.
Après ce travail de recherches, auquel M. Babaci s’est consacré depuis 1999, il a estimé «nécessaire» d’écrire sur ce «joyau» afin que l’Etat français nous le rende pour restituer notre mémoire». et de poursuivre : «J’ai eu la chance de visiter ce canon à Brest, il est phénoménal». Ne voulant pas rester indifférent, M. Babaci constitue un comité composé de 2500 intellectuels dont l’objectif vise le retour inconditionnel du canon Baba Merzoug.
«Nous avons écrit une lettre à l’ancien président de la République française, M. Chirac, nous avons reçu des échos favorables. Nous souhaitons, actuellement, que notre président de la République Abdelaziz Bouteflika aborde ce sujet lors de la prochaine rencontre avec son homologue français Nicolas Sarkozy», conclut-il.
En projets, M. Babaci fera sortir deux autres ouvrages intitulés l’un «Une conversation avec une mouette», une sorte de fable qui traitera du sujet des anciennes traditions algéroises.
Le second s’intitule «Histoires et légendes d’El Djezaïr». Il comprend 15 légendes fantastiqu
1. djebaili hakim le 09-10-2011 à 13:53:53
avec un gurand honneur de conaitre lhistoire de lalgerie par un gurand comme votre personaliter fort anchalah il aura le canon de brest a la casba avec un gurand honneur que jait ecouter sur radio el bahdja m babaci mais apres un article sur el khabar de 08.10.2011 que le canon aura a alger le 05..7.2011 anachalah afraht bezaf et jai la chance de le voire sur net et bon courage m babaci
Enorme canon de bronze, saisi voilà près de deux siècles par l’armée française, dans la rade d’Alger,
Baba Merzoug,
connu aussi sous le nom français de «la Consulaire»,
pourrait bien par sa restitution, hier inconcevable mais aujourd’hui envisagée, œuvrer de façon bien symbolique à renforcer les relations algéro-françaises qui naviguent parfois dans des eaux froides ou agitées depuis l’indépendance de l’Algérie.
Pièce lourde, chargée d’histoire, Baba Merzoug trône depuis 1833 dans la cour d’honneur de l’Arsenal de Brest en Bretagne.
Par certains aspects, la légende de Baba Merzoug est une histoire singulièrement bretonne. En effet, le célèbre canon fut déplacé en 1833 dans la capitale du Finistère par un amiral breton de la marine française.
Un autre Breton, homme d’affaires de son état, milite activement depuis 2003 pour sa restitution à l’Algérie. Encouragé par le précédent du sceau du dey Hussein, remis en 2003 par le président Jacques Chirac à son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika,
Domingo Friand, passionné d’histoire et altruiste en diable, a initié une campagne assidue en faveur du retour du canon algérien à Alger. Il souhaite que le monument érigé, l’affût à la verticale, soit transféré aux autorités algériennes.
Il promet alors une cérémonie œcuménique dans la capitale algérienne avec un imam et un évêque, «en mémoire des victimes de la colonisation et en lieu et place du traité d’amitié algéro-français qui n’a jamais été signé».
L’humaniste breton dispose en Algérie de relais militants sous la forme d’animateurs d’un site Internet dédié à la sauvegarde de la vieille citadelle algéroise, qui fut la capitale de la Régence turque.
«Sauvons la Casbah d’Alger»
milite, en effet, pour le rapatriement de Baba Merzoug et son installation sur une grand-place d’Alger.
Ces férus d’histoire et amoureux de la Casbah, au même titre que Domingo Friand, vont dans le sens de l’histoire.
Après tout, Napoléon Bonaparte avait indûment pris la fameuse statue d’Apollon qui se trouvait sur la place de Brandebourg à Berlin. Elle a quand même fini par être restituée à l’Allemagne. Juste retour des choses.
En 1542, pour célébrer la fin des travaux de fortifications, Baba Hassan fait fabriquer un gigantesque canon par un fondeur vénitien. Long de 6,25 mètres, d’une portée de 4 872 mètres.
Mezzo Morto inscrit Baba Merzoug dans la postérité
Un siècle et demi plus tard, en 1662, les Algériens sont devenus les maîtres intraitables de la Méditerranée après avoir dicté aux Hollandais et aux Anglais des pactes de non-agression. Cette année-là, ils capturent une frégate de la marine française et vendent son commandant comme esclave sur l’actuelle place des Martyrs. Louis XIV, le Roi-Soleil, soucieux de rester en lumière, réagit en envoyant l’amiral Abraham Duquesne, à la tête d’une expédition punitive d’une centaine de navires, bombarder Alger. Cette fois-ci, les soldats de la chrétienté disposent de bombes et de boulets incendiaires. Leur puissance de feu finit par contraindre le dey à demander un armistice et l’ouverture de négociations.
L’intermédiaire français est alors le révérend père Le Vacher, vicaire apostolique désigné par le roi comme son consul dans la capitale de la Régence depuis 1671.
Duquesne exige et obtient la libération de la plupart des captifs chrétiens. Mais c’était sans compter sur un certain Mezzo Morto, alias Hadj Hussein, riche renégat génois qui fomente alors un complot politique, assassine Baba Hassan et ligue la population algéroise contre l’envahisseur français. L’amiral Duquesne reprend alors les bombardements.
Mezzo Morto, devenu dey, inaugure une méthode de représailles vraiment expéditive et restée célèbre : le consul Le Vacher, revenu à terre entre-temps, est accusé de traîtrise, puis ligoté et mené au port d’Alger. Là, les artilleurs braquent Baba Merzoug vers le vaisseau amiral de la flotte française.
Ils placent ensuite le consul devant la bouche avant de faire feu. Depuis ce jour, la marine française appelle Baba Merzoug «la Consulaire» en mémoire du diplomate pulvérisé. Après lui, d’autres captifs malchanceux subirent la puissance implacable de Baba Merzoug, et la réputation du canon s’en trouva d’autant grandie.
Le 5 juillet 1830, après la conquête d’Alger par l’armée coloniale française, la plupart des canons sont fondus et transformés en francs nouveaux. Mais, l’amiral en chef de l’armada française, Victor-Guy Duperré, lui, n’a pas oublié Baba Merzoug. Breton de Brest, il fait transférer le célèbre canon en Bretagne où il est érigé en colonne votive dans l’arsenal de la ville, le 27 juillet 1833, au magasin général, quai Tourville.
Aujourd’hui, les promeneurs qui empruntent le pont de la Recouvrance, à Brest, peuvent distinguer en surplomb le canon planté au milieu d’un parking de la zone militaire.
Les curieux, autorisés à s’en approcher, découvrent un monument un peu piteux, l’affût recouvert d’un magma de plâtre jauni. Puis une grille rouillée autour d’un socle carré en marbre. Sur les côtés, des gravures en bronze commémorent l’histoire coloniale.
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